Acheter… oui mais quoi ? 🙄

Une fois la lecture du TraitĂ© Rustica de l’apiculture achevĂ©e (ou pas 😳) et la dĂ©cision ferme et dĂ©finitive prise, il faut songer Ă  s’Ă©quiper.

Et, mĂȘme si vous n’avez pas lu le traitĂ© jusqu’au bout, vous avez, peut-ĂȘtre dĂ©jĂ  envie de vous lancer. L’impatience guette !
Alors, ces lignes sont pour vous : elles visent à vous donner les informations essentielles pour mettre en place votre premiÚre ruche peuplée.
Disons que vous finirez de lire le Le traitĂ© Rustica de l’apiculture dĂšs que votre premiĂšre ruche sera en place. 😇

Attention danger 💣 : Le plus grand risque, lorsque l’on se lance, c’est de vouloir se surĂ©quiper.
Ruches, matĂ©riel d’extraction, gadgets divers et variĂ©s, la tentation est grande.
Ici, une seule devise : « HĂątez-vous lentement » : À moins d’avoir suivi une formation poussĂ©e et vouloir faire de l’apiculture votre mĂ©tier (auquel cas ces lignes ne vous seront d’aucun mais alors aucun ! secours 😀), vous allez vous lancer avec une ou quelques ruches.

Alors, que faut-il donc ?

Pour commencer, il faut s’Ă©quiper d’une ruche (au moins 😅).
Facile ? Oui et non : Il existe divers types de ruches et chaque apiculteur défendra mordicus que les siennes sont celles qui conviennent le mieux aux abeilles.
Faute de pouvoir trouver un institut de sondage qui recueille l’avis des 50 Ă  80 000 abeilles de chaque ruche (un Ă©chantillon qui en ferait rĂȘver plus d’un 😀), il faut faire un choix en demandant Ă  deux, trois amis (dĂ©pouillement des rĂ©ponses bien plus rapide) et prendre sa dĂ©cision.

Soyez sourd.e aux solutions exotiques, quand bien mĂȘme elles paraissent passionnantes et, tout au moins pour le dĂ©but, contentez-vous d’un modĂšle parmi les trois suivants : Langstroth, WarrĂ© et Dadant. (Nous verrons plus tard les spĂ©cificitĂ©s de chaque type : il ne faut pas s’Ă©garer dĂšs le dĂ©but)
Vous pouvez regarder ce qui se fait autour de vous et « plagier » les habitudes de vos voisins.

De toute façon, lorsque vous vous serez fait.e la main, il sera toujours temps de basculer vers une ruche KĂ©nyane ou autre. N’oubliez pas qu’Internet sera votre plus grand alliĂ© lors des moments de doute (votre ennemi aussi, tant vous lirez des choses contradictoires). Or, il existe bien plus de pages d’apiculteurs travaillant avec les trois types susnommĂ©s.

Sachez aussi que votre choix vous engage, mĂȘme si c’est de façon limitĂ©e. En effet, les dimensions Ă©tant diffĂ©rentes, vous ne pourrez probablement pas rĂ©utiliser des Ă©lĂ©ments conçus pour une ruche Langstroth sur une ruche Dadant. Et avoir une certaine cohĂ©rence dans le matĂ©riel vous Ă©vitera bien des dĂ©boires.

Pour notre part, nous avons choisi de travailler avec des ruches Dadant.
Voici donc ce que nous recommandons pour débuter :

‱ Une ruche complĂšte : ± 50€ (sans hausse : ± 50€, avec hausse : ± 80€)
‱ Un nourrisseur : ± 10€
‱ Une hausse avec cadres : ± 30 €
‱ De la cire gaufrĂ©e : ± 40€
‱ Une tenue (Vareuse et gants de cuir) : ± 60€
‱ Un jeu d’outils [lĂšve-cadre, pince Ă  cadres, brosse] : ± 25€
‱ Un enfumoir : ± 15€
‱ Un jeu de fixe-Ă©lĂ©ments (Paquet de 30) : ± 10€
‱ Une grille Ă  reine : ± 2€
‱ Un couvre-cadres chasse-abeille : ± 15€
‱ Un essaim 😎 : ±150€

L’ensemble matĂ©riel + essaim revient donc Ă  environ 360€ (un petit peu moins en profitant d’offres de type « Pack » ou « Kit dĂ©butant ») pour votre premiĂšre ruche.
Comptez ± 250€ par ruche supplĂ©mentaire.

C’est donc un investissement assez consĂ©quent, qu’il est hors de questionner de perdre bĂȘtement suite Ă  une imprudence. Les raisons inĂ©vitables de mortalitĂ© sont dĂ©jĂ  suffisamment nombreuses…
Certes, on pourrait Ă©conomiser quelques dizaines d’Euros en achetant du matĂ©riel d’occasion mais, le cas Ă©chĂ©ant, il convient de veiller Ă  ce que celui-ci ait Ă©tĂ© dĂ©sinfectĂ© dans les rĂšgles de l’art, faute de quoi le risque est grand de voir se rĂ©pandre une maladie.

Voyons maintenant d’un peu plus prĂšs ces Ă©lĂ©ments, sans pour autant trop entrer dans les dĂ©tails. (Nous en aurons largement le temps dans une future rubrique consacrĂ©e aux Ă©lĂ©ments techniques/technologiques)

1. La ruche

Elle sera composée de :
‱ Un corps de ruche, en bois ou en plastique, au choix.
‱ Des cadres, au nombre de dix (parfois 12)
‱ Une crĂ©maillĂšre, pour le bon alignement des cadres.
‱ Un fond de ruche, de prĂ©fĂ©rence en plastique et aĂ©rĂ©, pour lutter contre le varroa et l’hyperthermie, sur lequel on fixe le corps.
‱ Une portiĂšre d’entrĂ©e de ruche, en plastique de prĂ©fĂ©rence.
‱ Un couvre-cadre, qui ferme le haut du corps et permet de conserver la chaleur en hiver. (Il peut aussi servir de bloc-notes sur lequel on consigne des remarques, s’il est en bois 😉)
‱ Un toit en tĂŽle. ( Celui-ci sera pourvu, lors de sa mise en place, d’une grosse pierre afin d’ Ă©viter qu’il ne s’envole en cas de tempĂȘte )


On trouve des ruches toutes prĂȘtes chez la plupart des revendeurs, le modĂšle « éco » de base tournant autour des 50€. Comme indiquĂ© plus haut, il existe aussi des modĂšles avec une hausse, autour de 80€ (cf. infra)
Conseil d’expĂ©rience : Lorsque vous monterez le corps sur le fond ou rĂ©ceptionnerez une ruche prĂ©montĂ©e, pensez Ă  placer des fixe-Ă©lĂ©ments (sorte de tringles qu’on peut dĂ©clipser) pour les rendre solidaires. (Enlevez les vis de fixation si la ruche Ă©tait prĂ©montĂ©e).
De la sorte, en cas de changement de fond, vous n’ĂȘtes pas obligĂ©.e de renverser la ruche ou d’avoir recours Ă  des contorsions dignes d’un fakir.

2. Le nourrisseur

IdĂ©e incongrue que d’acheter un nourrisseur alors que c’est nous qui dĂ©sirons manger le miel des abeilles ?
Pas tant que ça. Il y a de fortes chances pour que vous fassiez l’acquisition de votre premier essaim hors pĂ©riode de miellĂ©e et, mĂȘme si cela devait se faire au mieux de la miellĂ©e, il vaut mieux nourrir un peu l’essaim les premiers jours. De toute façon, vous risquez de devoir donner un coup de pouce Ă©nergĂ©tique Ă  vos abeilles pour leur permettre de passer l’hiver.
Pour cela, il vous faut donc un de ces nourrisseurs. Pour notre part, nous avons le modÚle couvre-cadre en plastique de chez Nicot. Le plastique permet de le désinfecter rapidement entre deux ruches.
Conseil d’expĂ©rience : Ce nourrisseur est livrĂ© avec de petites barriĂšres qui empĂȘchent les abeilles de se noyer et de petits cabochons pour une ouverture plus grande en cas de nourrissement solide. Ce sont de petits objets qui se perdent trĂšs facilement â˜č. Alors, pensez Ă  une boite pour les ranger.

Le nourrissement se fait Ă  l’aide d’un sirop dit « 50/50 », Ă  savoir constituĂ© de 50% de sucre et 50% d’eau.
Vous pouvez l’acheter tout prĂȘt ou le fabriquer vous-mĂȘme en chauffant un peu (pas trop !) l’eau pour faciliter la dissolution du sucre.

Le sirop est à administrer en petites quantités : 0,5-1l par ruche et à renouveler tous les quelques jours.

3. Les hausses

Vous le savez, depuis votre lecture du TraitĂ© Rustica de l’Apiculture, on ne rĂ©colte pas de miel dans le corps de la ruche, qui sert de pouponniĂšre, mais dans des extensions verticales que l’on nomme « hausses ».
Il vous en faudra, au minimum, une par ruche. Elles sont composées :
‱ d’un cadre en bois, de moitiĂ© moins haut que le corps de ruche
‱ de 9 cadres (pour notre configuration), de moitiĂ© moins hauts que ceux du corps.
Les hausses se fixent au corps par les fixe-éléments mentionnés plus haut.

4. La cire gaufrée

Livrées prémontées ou à assembler, les ruches ne sont jamais livrées avec un élément essentiel : la cire gaufrée.
En effet, sans cire gaufrĂ©e sur les cadres, les abeilles risquent fort de se lancer dans des constructions anarchiques, ce qui permet d’ailleurs de relativiser quelque peu leurs talents d’architectes (cf. la catĂ©gorie « MiscellanĂ©es »).
Cette cire gaufrée, il vous faudra la monter sur les cadres.
Tout au moins au début, prévoyez une feuille de cire gaufrée par cadre de corps et une pour deux cadres de hausse.
Nous verrons plus tard comment se montrer plus Ă©conome.

5. La tenue

La tenue sert à vous protéger des abeilles gardiennes. En temps normal, et si vous ne les brusquez pas trop, les abeilles ne sont pas agressives (surtout certaines races réputées pour leur douceur telles la Buckfast ou la Ligustica).
NĂ©anmoins, on ne sait jamais : un de nos proches amis en a fait la douloureuse expĂ©rience avec des Buckfast. ( MP @ Nano) Et mĂȘme si, sur certaines vidĂ©os, on voit des apiculteurs travailler Ă  mains nues, nous prĂ©fĂ©rons travailler avec des gants 😁)
La tenue de base se compose des éléments suivants :
‱ Une vareuse avec chapeau : Elle vous permettra de voir ce que vous faites sans vous faire piquer au visage. (Vous pouvez opter pour une combinaison complĂšte mais, outre le fait qu’elle est plus chĂšre, elle est un peu plus difficile Ă  mettre et Ă  enlever)
‱ Des gants d’apiculteur : Ce sont des gants, gĂ©nĂ©ralement en cuir, qui remontent jusqu’au coude, offrant une Ă©tanchĂ©itĂ© parfaite aux abeilles. Ils comportent une partie aĂ©rĂ©e qui permet d’Ă©vacuer la chaleur, ce qui est apprĂ©ciable en Ă©tĂ© 😅
Conseil d’expĂ©rience : Si vous optez pour la vareuse et non la combinaison entiĂšre, pensez Ă  mettre des bottes ou des chaussures hautes dans (ou par-dessus) lesquelles vous pouvez enfiler votre pantalon : Une abeille c’est petit et, lorsque nous allions voir nos abeilles noires en chaussures de ville, nous le payions avec des piqĂ»res autour de la cheville đŸ˜©

Conseil d’expĂ©rience-bis : Lorsque vous ouvrez votre premiĂšre ruche et que les abeilles tournoient autour de vous, cela impressionne toujours au dĂ©but (et mĂȘme encore parfois aprĂšs). Nous, les humains, n’aimons pas voir tournoyer des insectes autour de nous, tellement plus rapides. D’oĂč la peur, qui peut, parfois, se transformer en panique.
N’oubliez jamais que, bien protĂ©gĂ©.e, les abeilles ne peuvent pas vous piquer. Et, mĂȘme si cela devait arriver, il ne faut jamais paniquer et s’enfuir : nous mĂȘmes ne nous sommes jamais enfuis đŸ€„
Pensez surtout à refermer votre ruche avant de satisfaire votre instinct de fuite : le maintien de la température du couvain est un facteur primordial pour le maintien de la colonie.

6. Le jeu d’outils


C’est un ensemble de quelques petits outils indispensables et que vous pourrez toujours loger dans les poches de votre vareuse ou combinaison.
Il se compose :

‱ D’un lĂšve-cadres, qui vous servira Ă  dĂ©coller les cadres, voire la hausse. En effet, les abeilles ont tendance Ă  combler les petits espaces avec de la propolis, substance trĂšs solide đŸ’Ș
‱ D’une pince Ă  cadres, qui vous servira Ă  extraire dĂ©licatement un cadre tout en le maintenant vertical pour ne pas abĂźmer les rayons des autres cadres
‱ D’une brosse, pour balayer trĂšs doucement les abeilles afin de voir le couvain, par exemple.

Vous pouvez acheter ces éléments séparément mais on les vend généralement en kit

7. L’enfumoir

Ah ! L’enfumoir ! L’outil ultime de l’apiculteur.
Il sert à créer une fumée froide (important : on ne veut pas cuire nos abeilles) qui permet de travailler.
De fait, c’est la perturbation crĂ©e par la fumĂ©e qui pousserait les abeilles Ă  se regrouper et elle entraverait, de surcroĂźt, la diffusion trop rapide des phĂ©romones des abeilles gardiennes, les empĂȘchant de battre le rappel.

Attention Ă  manier l’enfumoir avec dĂ©licatesse (vous l’apprendrez avec le temps).
On enfume toujours trop au début (pour se rassurer ?).
N’oubliez pas que si le goĂ»t de fumĂ© est recherchĂ© dans le barbecue, il en va autrement du miel 😀

8. Le jeu de fixe-éléments

Constitué de tringles coudées et de vis, il permet de désolidariser hausses et corps ou fond et corps en un tournemain.
Chaque Ă©lĂ©ment est constituĂ© de deux vis fixĂ©es sur l’Ă©lĂ©ment infĂ©rieur, dont une qui traverse l’Ɠil de la tringle et d’une vis fixĂ©e sur l’Ă©lĂ©ment supĂ©rieur et qui sert Ă  crĂ©er la tension dans le coude, en jouant sur une dĂ©formation minime de la tringle.
Une tringle fixée de chaque cÎté permet de solidariser les éléments.

Conseil d’expĂ©rience : Penser Ă  fixer la vis du haut trĂšs lĂ©gĂšrement en dessus du sommet du coude afin de crĂ©er la tension.

9. La grille Ă  reine

La grille Ă  reine (en plastique ou en mĂ©tal) est un dispositif trĂšs simple qui permet de filtrer le passage des abeilles avec plus de prĂ©cision que n’importe quel « physionomiste » de boĂźte de nuit.
Il s’agit en fait d’une grille dont les mailles ne laissent passer que les ouvriĂšres, Ă  l’exception des mĂąles et… de la reine, bien plus gros.
PlacĂ©e entre le corps de ruche et la hausse, elle empĂȘche la reine de monter pondre dans les hausses, ce qui garantit qu’il n’y aura pas de larves dans la prĂ©cieuse rĂ©colte.
Elle peut aussi servir dans le cadre d’une technique de division/multiplication des ruches, mais nous verrons cela un peu plus tard.

10. Le couvre-cadre chasse-abeilles

Qu’es acĂČ ?
Le couvre-cadre chasse-abeilles est un couvre-cadre dans lequel on a inséré un chasse-abeilles.
Certes, mais encore ? đŸ€”
Le chasse-abeilles est un dispositif qui ne permet la circulation des abeilles que dans un seul sens. Il fonctionne un peu comme le goulot renversĂ© dans les piĂšges Ă  insectes, en reposant sur le fait que l’instinct de l’animal l’empĂȘche d’atteindre la sortie.
Dans le cadre de notre rucher, posé la veille de la récolte, il servira à faire descendre les abeilles des hausses vers le corps, sans retour possible.

Ainsi, la rĂ©colte peut se faire en perturbant au minimum la colonie et on n’a pas Ă  chasser des abeilles d’un prĂ©cieux trĂ©sor qu’aprĂšs tout, elles ont accumulĂ© pour elles et pas pour nous. đŸ˜„
Soyez cependant rassurĂ©.e, les hausses ne contiennent qu’une sorte d’excĂ©dent de miel : le stock pour hiverner doit ĂȘtre dans le corps, auquel on ne touche pas.

Sachez que vous pouvez trĂšs facilement construire un tel couvre-cadre chasse-abeille avec un cadre, un peu de silicone (alimentaire) et un chasse-abeille. Mais, pour votre dĂ©but, vous pouvez vous en offrir un tout prĂȘt.

11. L’essaim

Tada ! Mesdames et Messieurs, Ladies and gentlemen, Meine Damen und Herren : voici le moment essentiel. L’achat de l’essaim et, plus prĂ©cisĂ©ment, son choix.

Le choix de la race d’abeilles peut ĂȘtre un vrai casse-tĂȘte et, tout comme pour les types de ruches, chaque apiculteur (ou presque) ne jure que par sa race d’abeilles.

Alors que prendre ? Pour les dĂ©butants, on conseille souvent la Buckfast rĂ©putĂ©e trĂšs douce mais il semblerait qu’elle demande davantage de soins, en hiver notamment.
L’abeille noire (apis mellifera mellifera) est rĂ©putĂ©e plus agressive mais plus rĂ©sistante, surtout au passage de l’hiver. (MP @ Arvei : Surtout en altitude ! 😉)

Notre recommandation est donc des plus simples : choisissez les abeilles qui « se font » dans votre rĂ©gion. L’apiculteur est un ĂȘtre passablement douĂ© de raison et il n’a guĂšre de temps et d’argent Ă  perdre avec des races qui ne sont pas productives sur son territoire.
Vous pourrez toujours expérimenter quand vous serez aguerri.e !

Le choix Ă©tant fait, vient le moment de la commande : Quelle formule choisir ? PlutĂŽt que l’achat sur Internet, qui permet, certes, d’avoir des caractĂ©ristiques gĂ©nĂ©tiques quasiment certifiĂ©es mais demande une procĂ©dure rigoureuse de mise en place, nous recommandons plutĂŽt d’acheter un essaim Ă  un producteur local, qui saura le mettre en place dans la ruche.

En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, on apporte une ruche complĂšte (sans les hausses mais avec les cadres de cire gaufrĂ©e) Ă  l’apiculteur la veille.
C’est lui qui se charge de transfĂ©rer les cadres de couvain, de miel et de pollen (en gĂ©nĂ©ral 5-6) et attend le retour des butineuses, le soir, pour fermer la portiĂšre de la ruche.

Conseil d’expĂ©rience : Entre le dĂ©pĂŽt de la ruche et sa rĂ©ception, n’oubliez pas de vĂ©rifier que votre terrain est bien prĂȘt. Pour le support de la ruche, deux parpaings (on dit aussi « moellons ») assez Ă©cartĂ©s et parfaitement horizontaux (ou presque : on conseille une trĂšs lĂ©gĂšre dĂ©clivitĂ© vers l’avant) feront l’affaire.

Le soir mĂȘme, ou tĂŽt le lendemain, vous rĂ©cupĂ©rez la ruche avec l’essaim et pouvez la mettre en place.
Une fois la ruche mise en place, deux alternatives s’offrent Ă  vous :
‱ Si vous avez rĂ©cupĂ©rĂ© la ruche le soir, attendez le lendemain matin trĂšs tĂŽt pour ouvrir. (Dans la nuit, les abeilles dĂ©sorientĂ©es se perdraient)
‱ Si vous avez rĂ©cupĂ©rĂ© la ruche le lendemain matin, vous pouvez ouvrir dĂšs mise en place (attendez un petit quart d’heure que les abeilles se soient un peu remises des cahots)

Conseil d’expĂ©rience : Quelle que soit la race d’abeilles que vous ayez achetĂ©e : Mettez votre vareuse et vos gants : Les premiĂšres abeilles Ă  sortir vont chercher Ă  savoir ce qui a causĂ© leur perturbation et c’est vous qu’elles verront en premier 😀

La procĂ©dure d’acquisition prĂ©sentĂ©e ici a toutefois un point commun avec l’achat sur Internet : Vous ne verrez pas vos abeilles avant de les avoir achetĂ©es. Contrairement Ă  un animal de compagnie ou un animal d’Ă©levage, il y a trĂšs peu de chances que l’apiculteur vous prĂ©sente votre future colonie (cela la perturberait alors qu’elle n’en a pas besoin).
Intervient donc dans cet achat un facteur essentiel de la relation humaine : la confiance !

Voilà, vous avez désormais votre premiÚre ruche.

Il ne vous reste plus qu’Ă  entamer… les dĂ©marches administratives đŸ€Ł

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