Division de colonies

Lundi, nous avions eu confirmation de l’arrivée de nos reines pour vendredi.
Nous espérions que cela soit un peu retardé car une de nos ruches a débuté la production de miel, mais on n’y peut rien.
En fait, nous avions demandé une livraison le plus tard possible, ce qui n’a pu se faire, notre intermédiaire ne « [travaillant]  » plus les reines après fin juin, pour laisser les éleveurs se concentrer sur leur production de miel.
Certes, mais entre fin juin et le 14, c’est un « bon peu » de miel qui s’envole…

Image : Abeille des Bautières

Nous voici donc devant nos ruches. Il fait beau, les 4 ruches qui vont accueillir les nouvelles colonies ont été préparées.
Nous avons choisi, en cette période estivale, de privilégier les ruches avec séparateurs plutôt que les ruchettes. En effet, les abeilles seront moins confinées, nous semble-t-il. Et, à quelques jours de l’été, la déperdition de chaleur due à un couvain restreint nous semble moins dangereuse qu’en mars ou avril qui offrent des nuits aux températures parfois négatives.

Pour la constitution des colonies, nous avons décidé de prélever deux cadres de couvain operculé pour chaque nouvelle ruche, auxquels nous avons ajouté deux cadres de cire gaufrée. Nous n’avons mis de cadre de miel que pour deux ruches car nous voulons tenter, pour les deux autres, de démarrer avec le seul nourrissement au sirop. Ainsi nous verrons si la piste de la nouvelle colonie avec deux cadres de couvain et du sirop se vérifiera ou non.
Bien évidemment, cette configuration, nous la mettons en place parce que nous introduisons des reines fécondées et que la ponte devrait donc démarrer dans les quelques jours qui suivent.

L’ouverture de la première ruche source nous dévoile une agréable surprise : le nombre de cadres de couvain n’est pas de 6 mais bel et bien de 7.
Ainsi, nous pouvons prélever trois cadres de couvain : les deux de la première nouvelle colonie et le premier de la suivante.

L’ouverture de la deuxième ruche source nous apporte une surprise encore plus grande : elle nous permet de prélever cinq cadres, quand bien même l’un d’entre eux est un peu faiblard. Cela dit, il laisse de la place immédiate pour la nouvelle ponte.

Nous avons ainsi pu constituer nos quatre nouvelles colonies sans devoir toucher à la dernière ruche, celle qui avait étiré les cadres de hausse et entamé sa production de miel.
Ces nouvelles colonies, nous les avons déplacées dans le jardin qui se situe, à vol d’oiseau, à un gros kilomètre du rucher originel. Ce ne sont pas les sacro-saints « 3 kilomètres » mais cela devrait suffire, pensons nous.
Vers 18h, alors que le soleil brille toujours, nous pouvons enfin libérer les abeilles des nouvelles ruches pour qu’elles puissent se dégourdir les ailes.

Un copieux nourrissement des deux colonies source et des quatre nouvelles conclut cette journée.

Nous voici donc avec la perspective de 8 colonies potentielles ( ne vendons pas la peau de l’ours😀 ) et la possibilité d’une petite récolte dès la première année.

Il y a des jours comme ça 😀

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