2020 Année blanche ?

Pourquoi donc n’y-a-t-il pas d’article concernant l’année 2020 ?

Aurait-ce été une année blanche ?

Non : Il se trouve que tout occupés à soigner nos ruches et autres activités permises durant les confinements, nous avons quelque peu négligé ce site.

L’année 2020 fut une bonne année : une récolte de près de 90 Kg d’un miel excellent, parfumé à la luzerne, a ravi tous les palais familiaux et amicaux.

Quelques divisions de ruches nous ont permis de commencer à envisager une augmentation de cheptel mais les aléas de l’apiculture nous font penser que celle-ci se fera progressivement.

2021 nous en dira davantage.

Début de la saison 2021

Le beau temps de cette mi-février permet de faire un premier point sur l’état des ruches après l’hiver, d’autant que les amandiers sont en fleurs. Et qu’ils ne sont pas ls seuls : les mimosas arborent leurs majestueuses branches jaunes, riches de nectar et de pollen…

Sur les 16 ruches dont nous disposions en octobre dans nos trois ruchers, seules 6 ont survécu jusqu’à ce jour. 4 font preuve d’une bonne rentrée de pollen, signe d’une ponte qui a bien repris, 2 d’une rentrée moindre.

Les pourcentages de perte selon les ruchers vont de 100% à 25% et la moyenne est 62,5%.

Nous avons donc perdu les deux tiers de nos ruches. Les causes ? Le frelon asiatique, bien sûr, qui a décimé les populations jusque tard en décembre mais aussi un hiver doux et humide.

Nous espérons que nos 6 ruches restantes vont passer le début de printemps.

Affaire à suivre…

Et c’est reparti !

Après la triste déconvenue de 2017 et un an et demi à « maronner » comme on dit à Marseille, nous voici repartis.

Image : Abeille des Bautières
Image : Abeille des Bautières

Nous repartons modestement : 4 essaims (eh oui, le prix des essaims explose en ce moment et il risque fort de se maintenir plus longtemps que le cours du Bitcoin) achetés en avril auprès de Sébastien M., apiculteur trouvé sur Internet.

Ce sont des essaims de Buckfast croisées Caucasienne, avec des reines de 2018.

Division de colonies

Lundi, nous avions eu confirmation de l’arrivée de nos reines pour vendredi.
Nous espérions que cela soit un peu retardé car une de nos ruches a débuté la production de miel, mais on n’y peut rien.
En fait, nous avions demandé une livraison le plus tard possible, ce qui n’a pu se faire, notre intermédiaire ne « [travaillant]  » plus les reines après fin juin, pour laisser les éleveurs se concentrer sur leur production de miel.
Certes, mais entre fin juin et le 14, c’est un « bon peu » de miel qui s’envole…

Image : Abeille des Bautières

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Introduction des reines

Ça y est, les reines ont été introduites, ce soir à 20h.

Le début s’est très bien passé : Dépose des cages sur les cadres afin de vérifier la disposition des abeilles vis-à-vis du nouvel élément.
Les photos ci-dessous (prises avec un portable de piètre qualité !) montrent que, même si l’affluence n’est pas identique pour chaque ruche, toutes les cages ont été visitées dans les quelques secondes après dépose.

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De l’espace !

Nos quatre nouvelles ruches, créées il y a un peu plus de 2 semaines, semblaient nous manquer un peu de place sur leurs 4 cadres lors de la dernière visite.
Décision a été prise de leur donner plus d’espace. En cette saison, le risque de déperdition thermique est minime 😎 et la saison est propice au stockage de réserves.
Aussi, avons-nous décidé de fournir les 6 cadres restants à chaque ruche.
Cependant, vu le prix de la cire gaufrée et afin de voir leurs progrès de manière plus patente, nous n’avons mis que des amorces sur environ 8cm. (1 feuille pour trois cadres).
De toute façon, avec les températures actuelles, les feuilles entières ont tendance à se gondoler, favorisant des constructions anarchiques artificielles (!).

Image : Abeille des Bautières

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Supersédure ! 😥

(Non, ce titre n’est pas une exclamation à connotation masochiste, qui plus est doublée d’une orthographe hasardeuse 🤣)

Nous avons décidé d’ouvrir notre ruche en convalescence dans notre jardin.

Elle semble s’être bien remise, se déployant désormais sur 4 cadres de couvains + 2 de miel.
Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes si nous n’avions été alertés par la présence de 4 cellules royales en bas d’un cadre. Cellules ouvertes.

Image : Abeille des Bautières

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L’abeille des Bautières ? Combien de divisions ?

Nous voici partis pour une seconde opération de division, ce après une maigre récolte due essentiellement à la canicule et à la sécheresse subséquente.

Nous avons constitué quatre nouveaux essaims à partir des ruches achetées en mai. Certes, ils sont relativement légers car constitués de deux cadres de couvain + 1 à 2 de miel mais nous comptons sur la miellée d’automne pour permettre aux abeilles de se constituer les réserves nécessaires pour l’hiver.
En attendant, quelques nourrissements à base de sirop devraient leur permettre de se développer un peu et de pailler le manque de nectar naturel.

Vu la période relativement tardive, nous ferons de nouveau une introduction de reines fécondées.

Acceptation réussie (bis)

Cette fois-ci, nous avons attendu une semaine avant de vérifier l’acceptation de nos nouvelles reines.
Comme précédemment, elles ont toutes été acceptées et gambadent joyeusement sur les cadres, munies de leur petite marque verte.

Ne reste qu’à espérer que les essaims pourront se renforcer suffisamment avant l’hiver.
Nous tenterons de les y aider par tous les moyens

Vespa velutina

Ou… frelon asiatique.

LE grand ennemi de l’apiculteur a fait sa première apparition le 03 juillet dans notre rucher.

S’il paraît aujourd’hui illusoire d’espérer l’éradiquer, selon l’avis de tous les spécialistes de la question, acceptons donc l’inéluctable, sa présence, et tentons de rendre sa tâche de capture la plus difficile possible…

Aussi avons nous décidé d’agir en plusieurs étapes et, pour prendre une métaphore militaire, de substituer une stratégie de guerrilla à celle du raid.

  1. Le STOP-IT
    Pour débuter, nous avons décidé d’installer sur une bonne partie de nos ruches le désormais célèbre STOP-IT et d’observer son efficacité.
    Cette « barrière » anti-frelons, si elle n’est pas miraculeuse, semble tout de même, selon nos observations, compliquer sérieusement la prédation.
    En effet, le frelon ne peut plus fondre sur la piste d’envol et les abeilles, après quelques jours d’acclimatation, arrivent à rentrer au sein du dispositif en vol.
    Elles en sortent de même.
    Cela dit, certaines s’obstinent à se poser au ras de trous d’envol mais elles sont rarement proies du frelon.
    Selon l’inventeure même du dispositif, celui-ci n’empêche pas complètement la capture d’abeilles mais permet de diminuer le stress dû à la prédation sur la planche d’envol.
    À voir le ballet effréné de frelons qui se pourchassent autour, il semblerait qu’en effet, le stress change quelque peu de camp. 😇
  2. Premier complément au STOP-IT
    Cela dit, nous avons contacté que le frelon se « repose » régulièrement à l’affût sous la ruche ou sous le STOP-IT. Nous soupçonnons que son passage sous la ruche ne passe pas inaperçu des occupantes et qu’il contribue au stress des abeilles. Il convient donc d’y mettre un terme 😠.
    Comme nos ruches sont posées sur des parpaings (ou moellons, ou… 😀) espacés d’une trentaine de centimètres, nous décidons de placer des grilles à reines en plastique coupées en deux afin d’obturer l’espace de vol sous la ruche tout en permettant l’aération nécessaire en ces temps estivaux ☀️💨
  3. Second complément au STOP-IT.
    Le problème du passage sous la ruche étant réglé, restait à régler celui de l’affût sous le STOP-IT.
    Nous avons opté pour la pose expérimentale de deux dispositifs destinés à permettre l’envol des abeilles tout en empêchant le passage des frelons. Ce faisant, nous misons sur le fait que le frelon, s’il ne peut entrer en vol, tentera plus difficilement de pénétrer pattibus (😀) sous le STOP-IT.
    D’autant qu’il a pour habitude de s’envoler sur un arbre proche afin de procéder à un premier dépeçage de sa proie.
    Le dispositif consiste donc à protéger des couloirs aériens pour les abeilles en plaçant des obstacles distants de 3,5 cm sous la zone de couverture du STOP-IT.
    Pourquoi 3,5 cm ? Tout simplement parce que ce passage est supérieur à l’envergure des abeilles et très légèrement inférieur à celle du frelon, qui est de l’ordre de 4 cm.
    Nous observerons pendant plusieurs jours l’efficacité de ce dispositif. Notre crainte étant qu’il ne finisse par se transformer en piège en ralentissant les abeilles qui s’engageraient sous le STOP-IT.

Enfin, et pour compléter l’ensemble, nous avons installé quelques pièges sélectifs, équipés de grilles à reines, à l’instar du RED-TRAP.
Ceux-ci semblent assez efficaces mais pas miraculeux non plus : quelques frelons capturés chaque jour.
Notons, cependant, que, pour l’instant, la prédation ne semble pas excessive : D’après notre estimation, elle est de l’ordre de ± 2 abeilles / mn, soit ± 120 abeilles / heure. Comptant qu’elle s’effectue sur une douzaine d’heures, cela fait un peu moins de 1 500 abeilles par jour sur l’ensemble du rucher. C’est beaucoup mais, tant que cela n’augmentera pas, il n’y a pas de quoi s’affoler. Septembre, octobre et novembre seront, à cet égard, décisifs. Si la prédation venait à augmenter le péril pourrait vite devenir réel.
En attendant la démocratisation de la puce géolocalisatrice qui permettrait de détruire les nids alentour, munis de notre raquette 🏸, nous continuons à travailler notre coup droit et notre revers, efficaces lorsque nous sommes devant nos ruches…